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Ahavat Torah
3 novembre 2011

Modé Ani

                   Modeh Ani léfanékha Mélèkh 'Haï véka-yam ché-é'Hézata bi nichmati bé'Hémla Raba émounatékha.

 

La première chose dont nous prenons conscience quand nous nous réveillons le matin est que nous sommes réveillés et vivants. En nous couchant la nuit précédente, nous étions peut-être épuisés, rompus, "morts de fatigue", en tout cas fatigués ; et le matin nous nous réveillons frais et dispos, de corps et d'âme, comme si nous naissions une seconde fois. Il n'est que juste d'en remercier D-ieu.

Nos Sages nous ont dit que chaque nuit, quand nous nous couchons, notre âme Divine retourne à sa demeure céleste afin de rendre compte des bonnes et des mauvaises actions que, de concert avec le corps, elle a faites durant le jour. En effet, dans la prière avant de nous coucher nous disons : « Entre Tes mains je mets en gage mon âme ; Tu m'as racheté, ô Eternel, D-ieu de vérité » (Psaumes, 31:6). Un gage, c'est quelque chose que le débiteur remet au créancier comme garantie de la dette et c'est l'usage que le créancier ne restitue pas ce gage tant que la dette n'a pas été payée. Mais D-ieu est très miséricordieux ; et, bien que nous contractions chaque jour une dette envers Lui, Il nous restitue quand même notre âme.

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